L’implantation d’une commanderie de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Nébian, remonte à la première moitié du 12ème siècle. Ainsi disposée, cette nouvelle maison hospitalière contrôle un axe commercial d’importance reliant le Larzac à la plaine languedocienne.
Peu préparée pour la guerre, elle ne devait être qu’une procure, chargée d’entretenir le patrimoine dont les revenus allaient aux religieux d’Orient. Ces revenus proviennent notamment de la récolte des olives et des légumes ainsi que des produits issus du moulin de Roucairol, sur la Dourbie (céréales et draps).
Communauté peu nombreuse, cet hospice devait accueillir des chevaliers invalides ramenés d’Orient et envoyés en retraite.
En 1219, les hospitaliers achètent à Guilhelme, veuve de Pierre Raimond de Fontès, et à sa fille Englésia la terre du Puech Auger moyennant 20 sols melgoriens.
Il est fait mention dès 1234 de l’existence d’une tour quadrangulaire sur cette colline.