Peintures et graphites de La Tornade à partir de 19h00.
Son parcours :
« Après le baccalauréat, en pleine guerre d’Algérie en 1961, 1 an de Propédeutique puis 3 ans de Médecine jusqu’en 1965 à l’Université de Toulouse rattachée à l’hôpital Purpan.
– Abandon pour raisons financières et familiales.
– École d’infirmières.
– Aucun parcours artistique, ni Beaux-Arts, ni même cours de dessin.
Dans un dénuement total et sans famille, à 16 ans j’avais commencé à peindre, la nuit, des foulards en soie pour acheter mes livres scolaires et ma nourriture. Sans aucune directives ni quelconque formation, je peignais à cette époque des paysages, des fleurs, des natures mortes uniquement.
Ensuite, mariage. J’ai élevé 6 enfants sans retoucher à un seul pinceau. Je me retrouve alors en retraite en 2000, libre (mes enfants installés). Je commence à voyager. Je fréquente les expositions artistiques, les musées, les bibliothèques et me rends à tout évènement culturel aussi souvent que possible.
Parallèlement, je donne des cours d’alphabétisation 30 heures par semaine, en bénévolat, pour 80 élèves jusqu’en 2014.
Pendant cette période, j’ai accompli un énorme travail personnel, aiguillonnée par le retour d’un désir violent de peinture/dessin, mais cette fois, c’est le portrait qui me fascine.
Ayant des connaissances médicales, j’ai tout de suite accroché à l’anatomie artistique.
J’ai fait des essais chez moi, en regard des guides artistiques Solar et Vigot qui m’ont énormément appris. Enfin, j’ai recherché et accepté toutes les expos qu’ont bien voulu me laisser faire toutes les Associations de quartier, les Maisons Pour Tous, les salles communales etc…, jusqu’au théâtre de Noisy-le-Grand où j’ai pu timidement accéder parmi des peintres chevronnés. A cette époque, je faisais partie de l’Association des Peintres de Noisy-le-Grand.
En 2015, j’ai rejoint l’Hérault.
Mes influences sont marquées par les Impressionnistes, en particulier j’ai une passion pour Renoir. Utiliser des couleurs pures pour mettre en valeur la lumière, peindre des scènes réalistes et spontanées. Éclairer le présent dans une sorte d’étincelle.
Maintenant, j’ai une préférence pour le portrait au graphite. Jouer avec les pleins et les vides, le clair et l’obscur, le mat et le brillant. Ainsi, c’est le cerveau qui complète ce qui n’est pas offert à l’œil, dans la confusion intentionnelle des ombres et du fond. Je me passionne vraiment à dessiner tout ce qui est fin et délicat. Dans notre culture qui vénère le plein, je me complais à utiliser une gamme réduite de teintes. »